Interview avec Cactus-press et Paris Dépêches

Un roman attend toujours d’être interrogé. Il est issu d’une solitude laborieuse et d’une démarche éditoriale dont le formalisme nécessaire finit par vous échapper. C’est étrange et déroutant car les questions font peur. Elles ouvrent des espaces de dialogue et d’intimité qui nous font sortir de notre zone de confort. Les interrogations soulevées portent en elles des bribes de vérités mêlées d’enthousiasme, de force créatrice et de peur aussi…

Pourtant quand vous tenez votre livre entre vos mains, vous ne pouvez vous empêcher de vous retourner et de vous rappeler le long cheminement qui lui a donné un souffle de vie. On se tient à la lisière d’un territoire qui n’est plus le vôtre car vous avez décidé de l’ouvrir au-delà de vous. Cela vous frappe au visage comme une aile de corbeau. Accablée par ce mal d’écrire, vous vous posez la question : le projet terminé, le livre édité, à quoi donc se destinait ma curiosité, mon élan et mon envie de lui donner une vie ?

En fait, je ne sais pas. Picasso disait que « l’art est un mensonge qui nous permet de dévoiler la vérité. » Il en est de même du roman, je pense. Il interroge seulement et attend d’être interrogé. Il est un appel vibrant à la curiosité, un pont d’altérité insaisissable sans oser se le dire.

Un grand merci à Pascal Hébert pour son article paru dans Cactus-press et Paris Dépêches sur mon roman Les Emissaires, de son écoute et du soin pris à retransmettre notre échange.  

Pour lire l’interview, cliquez sur la photo ci-dessous  :

Retrouvez aussi l’interview publiée sur le site de Paris Dépêches :

https://www.parisdepeches.fr/1-Culture/2048-France/16770-Les_%C3%89missaires%2C_Gabrielle_Fourcault.html


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