☀️À Jane Goodall☀️

Dans la clairière du monde, Vous vous êtes assise,
les yeux ouverts sur la patience des forêts.
Vous avez tendu la main, non pour dominer,
mais pour écouter battre le cœur des autres.

Là où l’homme s’égarait dans ses certitudes,
Vous avez choisi la lenteur du regard,
le souffle partagé,
la communauté invisible qui relie l’humain au vivant.

Les chimpanzés, nos lointains cousins en mémoire,
ont reconnu en vous la bienveillance attentive,
celle qui ne sépare pas mais qui relie,
celle qui sait que la tendresse est science,
que la compassion éclaire plus loin que la conquête.

Vous nous rappelez nos feux anciens,
nos villages ouverts,
où les enfants grandissaient dans le tumulte des voix,
où l’on prenait soin de l’âgé comme de l’oisillon,
où la fragilité était force commune.

Aujourd’hui, vous nous invitez encore,
dans un monde dispersé en archipels solitaires,
à redresser notre ronde commune,
à laisser place aux rires, aux silences, aux tremblements,
à ce lien invisible que rien ne devrait rompre.

Jane, femme des forêts et des aubes patientes,
Vous portez en vous une réponse :
notre avenir ne se compte pas en exploits,
il se tisse en fidélité au vivant,
en fraternité élargie,
en un cercle où chacun, humain ou animal,
a sa place, son souffle, sa dignité. 🌹 #notedujour

Gabrielle Fourcault

Texte et photo : ©gabrielleFourcault

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