Alors qu’elle vient de perdre son travail, Mathilde gréez, le cœur lourd, retrouve dans le métro, l’homme de la ligne 9, un sans-abri qu’elle avait cru mort et qui lui réapparait en tant membre d’une association de réinsertion sociale. Son apparition dans le métro lui renvoie un message d’espoir d’autant qu’elle se trouve elle-même dans une situation à la dérive, avec ses chaos intimes, personnels et professionnels. Les oreilles remplies des crissements du métro, les gens autour d’elle qui se bousculent pour trouver leur place, Mathilde quitte le quai et s’installe sur un strapontin. Elle se pose alors la question de la vulnérabilité des hommes et des femmes autour d’elle, de leurs abîmes et de leur force à aller de l’avant. Une voix en elle lui susurre : « Sois toi-même car personne d’autre me peut l’être à ta place. »
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