[Note du jour de ce 14 décembre 2024 – les papillons, un peuple magique].
Le papillon… Ce maître des métamorphoses m’apparaît comme une créature féerique avec son habit diaphane, deux belles ailes bleu jacinthe. Les papillons sont assurément un peuple magique tant leurs variétés sont étonnantes et spectaculaires. Leurs formes successives dans un seul cycle de vie sont totalement restructurées au point de ne plus être reconnaissables. Le papillon détient un soupçon de magie avec son histoire de vie qui passe par l’œuf, la chenille, la chrysalide et sa forme aérienne.
Dans mon roman, Les Emissaires, j’explique que les êtres se métamorphosent dans les relations humaines, que c’est en consentant aux évolutions nécessaires que la vie se déploie et nous défait de nos parts d’étrangeté pour en conquérir d’autres qui nous façonnent sans cesse au plus près de notre vie intérieure… J’aime cette idée d’envol qui fait surgir le merveilleux malgré les mues successives qui peuvent traverser nos vies.
Si vous lisez ceci, amis lecteurs, je vous souhaite de vous métamorphoser autant que nécessaire.

©Gabrielle Fourcault : texte et photo
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