La confiance, un muscle vibrant,
Puisant dans le cœur, le désir ardent.
Elle danse en nous, parfois se retire,
Comme les vagues, en marée qui soupire.
Dans l’effort, les projets s’unissent,
Corps et âme, en harmonie se glissent.
Faisons-leur place, consacrons-leur notre temps,
Tout le reste s’efface, en un instant.
Retenir l’élan, c’est éteindre la flamme,
Anéantir la vie, réduire notre âme.
La sagesse n’est pas de brimer le vent,
Mais de le soutenir, de l’orienter lentement.
Le cœur mobilise tout dans sa verve,
Tandis que raison, en retrait, observe.
La raison a besoin des sentiments pour guider,
Vers le courage de l’ouvrage, elle doit s’élever.
La vie s’accorde aux projets dans son pas-à-pas,
Mouvement serein, douce élévation.
« Le désir est l’essence de l’homme », disait Spinoza,
Être désirant, voilà notre vrai credo.
©Gabrielle Fourcault
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